Cortisol sanguin – cortisolémie
C’est la mesure de la quantité de cortisol dans le sang. Le cortisol est une hormone stéroide produite par la corticosurrénal.
Déroulement de l’analyse du cortisol
Le sang est généralement prélevé dans une veine, généralement de l’intérieur du coude ou du dos de la main. Le site de prélèvement est nettoyé avec un antiseptique. Le praticien enroule une bande élastique autour de votre bras pour faire pression sur la région et faire gonfler la veine.
Ensuite, il insère en douceur une aiguille dans la veine. Le sang s’accumule dans un flacon hermétique ou un tube relié à l’aiguille. La bande élastique est alors enlevé de votre bras.
Une fois que le sang a été recueilli, l’aiguille est retirée, et le site de ponction est couvert afin d’arrêter le saignement.
Chez les nourrissons ou jeunes enfants, un outil tranchant appelé lancette peut être utilisé pour perforer la peau et la faire saigner. Le sang s’accumule dans un petit tube de verre appelé une pipette, une lamelle ou une bandelette réactive. Un pansement peut être placé sur la zone s’il ya des saignements.
Comment se préparer pour l’analyse du cortisol
Le médecin peut vous demander d’arrêter certains médicaments qui peuvent influer sur le résultat de l’analyse.
Parmi les médicaments qui peuvent augmenter le taux de cortisol:
- Oestrogènes
- Glucocorticoides de synthèse, comme la prédnisone et la prédnisolone
Parmi les médicaments qui diminuent le taux de cortisol:
- Androgènes
- Phénytoine
Sensation lors de l’analyse
Quand l’aiguille est insérée, certaines personnes ressentent une douleur modérée, alors que d’autres ressentent seulement une piqûre. Par la suite, il peut y avoir des sensation de battement ou de vibration.
Intérêt de l’analyse du crotisol
L’analyse est faite pour chercher une production de cortisol augmentée ou diminuée. Le cortisol est une hormone stéroïde sécrétée par la glande surrénale en réponse à l’ACTH, une hormone de la glande hypophysaire située dans le cerveau.
Le cortisol agit sur plusieurs système et organes du corps humain. Il joue un rôle dans:
- L’os
- Système circulatoire
- Système immunitaire
- Métabolisme des lipides, glucides et des protéines
- Système nerveux
- Réponses au stress
Différentes maladies, comme la maladie de Cushing et la maladie d’Addison, peuvent amener à une production trop importante ou trop faible de cortisol. Le taux de cortisol est souvent mesuré pour aider à diagnostiquer ces maladies et évaluer le fonctionnement des glandes hypophysaire et surrénale.
Résultats normaux
Les valeurs normales pour un échantillon de sang prélevé à 8 heures du matin sont de 6 à 23 microgrammes par décilitre (mcg/dL).
Les taux normaux peuvent varier d’un laboratoire à un autre. Demandez à votre médecin la significations de vos résultats spécifiques.
Signification des résultats anormaux
Taux augmenté de cortisolémie peuvent indiquer:
- Tumeur surrénalienne
- Syndrome de Cushing
- Production éctopique d’ACTH par une tumeur
Taux diminué de cortisolémie peuvent indiquer:
- Maladie d’Addison
- Hypopituitarisme
D’autres situations peuvent être une indication pour l’analyse:
- Insuffisance surrénialienne aigue
- Syndrome de Cushing éctopique
- Maladie de Cushing(atteinte hypophysaire)
Risques de l’analyse du cortisol
Les veines et les artères sont de taille variable d’un patient à l’autre et d’un côté du corps à l’autre. L’obtention d’un échantillon de sang chez certaines personnes peut être plus difficile que d’autres.
Les autres risques associées à la prise de sang sont faibles mais on peut voir:
- Saignement excessif
- Évanouissement ou vertiges
- Hématomes (collection du sang sous la peau)
- Infection (un faible risque existe à chaque fois qu’il y a lésion de la peau)
Considérations
Normalement, les niveaux de cortisol augmentent et diminuent au cours de la journée, en se répétant sur un cycle de 24 heures (variation diurne). Les plus hauts niveaux sont à environ 6 à 8 heures du matin et les plus bas niveaux sont à peu près minuit.
Le stress physique et émotionnel peut augmenter les niveaux de cortisol, car au cours de la réaction normale au stress, la glande hypophysaire augmente sa libération de l’ACTH.
Des niveaux de cortisol sont supérieurs à la normale chez les femmes qui prennent des oestrogènes ou la pilule contraceptive.
Publié initialement le : vendredi 19 octobre 2012
- 17-hydroxyprogestérone
- Procalcitonine
- Epreuve à la Métopirone
- LH-RH – épreuve à la LH RH
- Test de Guthrie
- Glucose-6-phosphate-déshydrogénase érythrocytaire (G6PD)
- Enzyme de conversion
- Catécholamines
- Androstènedione
- Alpha-1-antitrypsine (α-1-AT)
- Aldostérone
- Aldolase
- Thyréostimuline ou TSH (Thyroid stimulating hormone)
- Test de stimulation à l’ACTH (Synacthène)
- Rénine
- ACTH
- Gastrine
- FSH et LH, les gonadotrophines hypophysaires
- ADH – Hormone Anti-diurétique
- T3 totale – Libre
- Thyroxine T4
- Hormone de croissance – GH
- Test de freinage à la Dexaméthasone
- Testostérone
- Prolactine
- Analyse de DHEA
- Parathormone
je reviens de chez mon medecin ce matin qui aprés examen et lecture de mon bilan hormonale daté du 26/05/2011 ou la remarque a ete faite sur la cortisolémie de 8 heure du matin d’un résultat de:
cortisoléme: 859,1 n mol/L
TSHus : 17,48 UI/ml
vitesse de sédimentation:
1er heure 45
2ème heure 80
je me suis faite orientée vers le spécialiste en endocrino-diabetologie.
mon état de santé en ce moment n’est pas satisfaisant: maux de tetes, faiblesses, problèmes d’articulations,lambaires, novralgie servicale…
je vous infome que je prends quotidiènnement LEVOTHEROX 100 mlg suite à des soins à Lyon en france chez le docteur JEANNE COUTY PUIS LE DOCTEUR endocrinologue ROBERT ceci au mois d’avril 2005 après écographieTHYROIDIENNE: une thyroide dont les lobes apparaissent plutot globuleux mais de dimensions dans les limites(limites superieurs)de la normale d’échostructure relativement hypo-échigène et, dans le lobe thyroidien gauche, une zone nodulaire, isi-échogène, postérieure et moyenne, mesurant 17x 11 mm:
-Lobe thyoridien droit: 51x20x22 mm.
-Lobe thyoridien gauche: 46x25x18 mm.
Le long des axes vasculaires cervicaux il est mis en évidence quelques images échographiques d’adénopathies mesurant de 5 à 20 mm.
je demande conseille ,et merci pour tout ce que vous faites le plus tot sera le mieux pour moi.
j’ai des douleurs inssurportables aux genoux et aux hanches la nuits.Je suis toujours fatiguer,j’ai des hauts d’humeur et une grosse augmentation au niveau de mon poid.Est-ce que ça serais possible d’avoir quelque chose a mon tot de cortisole?!
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Bonjour,
Ce n’est pas vraiment une question, mais plutôt une information qui pourrait, peut-être, servir à d’autres.
Je souffre de plusieurs ALD depuis pas mal d’années : angors spastiques, BPCO, thyroïde, diabète type 2, et surtout une très grande fatigue chronique avec un état général qui va (ou allait ?) en se dégradant de façon continue. On suppose, de même que pour ma fille, une encéphalomyélite myalgique.
Lors des analyses à l’origine du traitement, et lors de contrôle en début de traitement, mon taux de cortisone était « extrêmement » bas, et l’ACTH non détectable par le laboratoire. Je vis avec une quantité de médicaments, dont pour ce point précis 50 à 100 de cortisone par jour, ce qui m’a permis de revivre un peu (sans effort et sans concentration). A noter pour ce qui va suivre les douleurs « baladeuses » constantes, insupportables depuis le milieu de l’après-midi jusqu’au coucher. Pour ces douleurs, j’avais des « soins palliatifs » (terme du rhumatologue qui au moins a été honnête) avec de la Lamaline, et j’allais repasser sous Akistanan.
Mon fils a eu l’idée de chercher plus haut dans la chaîne hormonale, et me donne, avec l’accord de mon endocrinologue, de la DHEA et surtout de la pregnenolone à haute dose (dose pour une femme atteinte d’un cancer).
Il est trop tôt pour voir tous les effets, dont sans doute des effets secondaires non souhaités, mais pour le moment, il y a des effets spectaculaires :
– les douleurs continuelles ont baissé en quelques jours. Il reste des douleurs que je qualifierais de « normales » en toute fin de journée, et je n’ai plus pris de Lamaline depuis presque un mois.
– mon état de « veille » s’est amélioré (pas ma capacité cérébrale toutefois), et je suis passé de 50 à 100mg de cortisone à 25-30mg par jour pour un état bien plus satisfaisant.
Comme je l’ai dit, il est bien trop tôt pour en tirer des conclusions, surtout sur un cas unique, mais je tenais à partager cette information si elle peut aider le corps médical à venir en aide à quelques personnes qui vivent la même galère de dégénérescence jour après jour.
Merci pour votre site.
Bonjour,j’ai une cortisolémie de22.7 ug/dl qu’est ce que cela veut dire ? merci