LH-RH – épreuve à la LH RH
La LH-RH est l’ancien nom de la gonadolibérine ou GnRH (Gonadotropin Releasing Hormone). L’épreuve cherche à évaluer la capacité de l’hypophyse à sécréter des gonadotropines en injectant un décapeptide de synthèse, analogue au facteur hypothalamique gonadotrope naturel et en mesurant la réponse en LH et, à un moindre degré, en FSH.
Technique de l’épreuve
Injection IV lente de 100 μg de LH-RH, le matin à jeun (1þμg/kg chez l’enfant). Prélèvements sanguins pour dosage de FSH, de LH, de la sous-unité α, à 0, 15, 30, 60, 90þminutes et éventuellement 120þminutes. Porter immédiatement au laboratoire pour centrifugation et congélation immédiate.
Valeurs usuelles
Chez l’homme et chez la femme en phase folliculaire :
- la LH augmente nettement (×3 ou ×4) à la 30e minute ;
- la FSH de façon plus modeste (×2) à la 60e minute.
Chez la femme en phase périovulatoire et lutéale, la réponse de la LH est maximum dans les 48 heures qui entourent l’ovulation.
Clinique
Dans les deux sexes
Les réponses sont faibles ou nulles à partir de valeurs de base normales ou basses, dans les insuffisances hypophysaires, vasculaires, idiopathiques ou tumorales.
Noter toutefois que la même réponse peut se voir dans les insuffisances hypothalamiques profondes lorsque les cellules hypophysaires n’ont jamais été stimulées. C’est le cas dans les hypogonadismes hypothalamiques hypogonadotrophiques congénitaux avec ou sans anosmie. L’épreuve ne permet donc pas de distinguer insuffisances gonadotropes hypophysaires et hypothalamiques.
Chez la femme
La réponse de LH est explosive à partir de valeurs de base normales ou peu élevées et s’accompagne d’une réponse faible en FSH, dans la dystrophie polykystique des ovaires (syndrome de Stein-Leventhal). Mais l’épreuve n’est pas nécessaire au diagnostic.
Chez l’enfant
La réponse est très limitée tant en FSH qu’en LH. À la puberté, la réponse des gonadotrophines au LH-RH se modifie avec apparition d’un pic de LH supérieur au pic de FSH. Après LH-RH, un pic de LH > 7 UI/Let supérieur au pic de FSH laisse prévoir une puberté prochaine ; un pic < 5 UI/L évoque une insuffisance gonadique chez la fille de plus de 11 ans, chez le garçon de plus de 13 ans.
Publié initialement le : mercredi 11 septembre 2013
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