Un diabétique bien équilibré développe t-il des complications ?
Les complications du diabète sucré sont en relation avec le degré du déséquilibre glycémique et de sa durée. La différence entre le diabétique et le non diabétique en matière de complications est donc en rapport avec l’équilibre glycémique des deux.
Quel est le plus complexe des deux types du diabète ? est ce le diabète de type 1 ou le diabète de type 2 ?
Le diabétique bien équilibré ayant des glycémies à jeun et des glycémies durant la journée comparables à celle d’un non diabétique ne développera pas de complications liées au diabète sucré. Ceci est vrai surtout pour le diabétique de type 1, puisqu’il existe une carence absolue en insuline, donc la substitution en insuline permet d’avoir un équilibre glycémique correct.
Tandis que chez le diabétique de type 2, le mécanisme du diabète est beaucoup plus complexe, plusieurs anomalies s’associent : une résistance a l’insuline avec une carence insulinique plus ou moins importante, un effet toxique de la graisse surtout abdominale. Tout ceci, rend difficile l’obtention d’un bon équilibre glycémique, il en découle un besoin d’une intensification progressive du traitement anti diabétique pour maintenir un équilibre glycémique proche de la normale. On commence dans la plupart des temps par des insulino-sensibilisateurs type metformine qui va permettre d’améliorer la sensibilité du muscle et de la graisse à l’insuline et de ce fait mettre au repos le pancréas et éviter son épuisement
Est-ce que le diabétique de type 2 n’aura jamais besoin d’insuline ?
A la longue, Les insulino-sensibilisateurs ne vont plus suffire pour maintenir un bon équilibre glycémique vu l’épuisement du pancréas et de sa réserve en insuline, d’où le recours à des médicaments insulino-sécréteurs comme les sulfamides hypoglycémiants (Amarel ou Glimepiride) qui vont stimuler la libération pancréatique de l’insuline (juste la libération et pas la synthèse d’insuline) ce qui va permettre d’améliorer encore une fois l’équilibre glycémique (mais en même temps un épuisement d’avantage de la réserve insulinique du pancréas).
Comme étape finale, on arrive après plusieurs années à l’épuisement total de la réserve insulinique du pancréas. Ceci se traduit par un déséquilibre glycémique malgré une dose maximale des anti-diabétiques oraux, à ce stade, il est évident donc de passer à une insulinothérapie exogène pour satisfaire les besoins de l’organisme, mais on aura toujours besoin du Glucophage qui va permettre à cette insuline d’agir au niveau cellulaire, sinon on aura besoin de très fortes doses d’insuline exogène.
Il est clair que le diabète de type 2 est très complexe, beaucoup plus complexe que le diabète de type 1 (où seule la substitution de la carence insulinique absolue permettra d’équilibrer le malade).
Le diabète de type 2 nécessite une adaptation continue de la dose du traitement, un régime et un exercice physique bien adaptés, mais aussi un besoin d’introduction d’insuline exogène à un certain moment de l’évolution du diabète. Il est donc compréhensible pourquoi ont changé les qualifications de diabète insulinodépendant et de diabète non insulinodépendant qui ont été remplacés par les termes de diabète type 1 et diabète type 2, puisque le diabète de type 2 devient aussi insulino-requérant avec le temps.
Corrigé et validé par la rédaction
Publié initialement le : mardi 19 octobre 2010
Bonjour,
Baya
je suis diabetique type 2 a jeun je le trouve a 1,18 jusqu’a 1,75 apres le diner et quelques efforts il dessent a 1,20 et 1,03 et cela sans medicaments et a 0,80 0,75 apres avoir pris le medicament j’aime avoir quelques conseils sur tout cela et merci infiniment
Bonjour,